
Il y a quelques temps, je vous ai encouragé.e.s à vous renseigner un peu plus sur le BDSM, non pas pour vous pousser dans cette direction, mais pour vous permettre d’effectuer des choix éclairés sans la tentation du jugement qui nous guette en permanence
N’oublions pas que de tels sujets ont mauvaise presse parce qu’on nous enseigne que c’est « mal », « malsain », « pervers ». Comme pour tout, nos a priori viennent de la société dans laquelle nous vivons et qui nous a formaté.e.s. Cela ne veut pas dire qu’on doit forcément adhérer, simplement qu’il est important d’y réfléchir en toute honnêteté et sans ces barrières, pour nous donner la possibilité de choisir NOUS-MÊMES ce qui nous plaît ou non, sans influence. Et de garder un esprit ouvert vis-à-vis de celleux qui font d’autres choix que les nôtres.
Dans la même veine, je vous propose aujourd’hui un sujet sur les dominatrices, également appelées dominas, dominatrix (en anglais) ou encore maîtresses SM. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas de la prostitution déguisée (je reviendrai sur le sujet plus tard), d’ailleurs il n’y a pas nécessairement d’acte sexuel, puisque l’un des principes de la domina, c’est d’être un fantasme, et donc de rester inaccessible.
Il s’agit donc bien d’un service proposé à une personne qui a envie de lâcher prise au travers de pratiques BDSM (contrainte, teasing, douleur, humiliation, etc), TOUJOURS dans le consentement (c’est fondamental !) et dans un cadre SÉCURISÉ. Ca peut sembler étrange lorsqu’on ne se reconnait pas dans ces désirs, pourtant, de nombreuses personnes « très comme il faut » recourent à leurs services
Ce qu’on retrouve souvent dans les témoignages des dominas, c’est que les client.e.s sont pour la plupart très respectueux.ses, qu’iels exercent un métier qui leur demande d’être aux commandes (« d’assurer ») et qui ont besoin d’inverser les rôles le temps d’un moment de répit, ou encore qui ont des envies de soumission qu’ils n’osent pas partager avec leur partenaire. Comme pour tout, il existe tous types de domina et il est conseillé de bien se renseigner, puis de discuter longuement avant de se décider, car le.a client.e ET la domina doivent être rassuré.e.s avant d’aller plus loin
Que propose la domina et dans quel cadre (sécurité, discrétion, hygiène), pourquoi a-t-elle choisi ce métier et qu’est-ce qui lui plait dans ce rôle (ses motivations), quelle est son éthique (consentement, confidentialité…), quelles sont ses règles (interdits, limites), comment traite-t-elle ses soumis.e.s (types de domination)… Il en faut pour tous les goûts et il y en a pour tous les goûts !
Pour celleux qui ont envie d’en savoir plus sur ce monde particulier, je propose une vidéo :
Diane est une domina
et un témoignage :
On nait domina, on ne le devient pas